URBEX – Série photos de la TD-3 réalisée par un passionné d’exploration urbaine

Mosu, Toulousain de 24 ans, est un passionné d’urbex et de musique électronique. Il livre en exclusivité à Mouvances Libres une série photo autour du synthé acid TD-3 de Behringer réalisée dans un entrepôt abandonné. Voici un petit tour d’horizon de son univers pour le plaisir des yeux… Rendez-vous directement sur son profil Instagram pour découvrir le reste de ses clichés.
Quelles sont les différentes passions qui t’animent ?
Je suis un peu touche-à-tout, je fais pas mal de photo depuis quatre ou cinq ans, mais aussi un peu de vidéo et de dessin. À côté de ça je suis surtout un gros fan de musique électronique, particulièrement d’acid techno. D’ailleurs j’en mixe un peu et je m’intéresse à la production sans pour autant me lancer dedans, car c’est ultra chronophage, mais j’aime bien comprendre un minimum quand deux personnes parlent de son.
Quant à l’urbex, j’ai déjà fait quelques sorties pour réaliser des photos ou des vidéos. J’ai un gros faible pour les bâtiments bien industriels qui ont du vécu. Si la nature a repris ses droits et qu’on sent qu’il y a eu du passage (graffitis, déchets, etc.), cela participe à donner une atmosphère au lieu que j’apprécie particulièrement.
D’où t’es venue l’idée de faire cette session photo avec la TD-3 de Behringer dans un spot d’urbex ?
Comme dit précédemment je suis un gros fan d’acid, et avec des potes on a décidé d’offrir à mon coloc cette TD-3 de Behringer en début d’été. Il se trouve qu’on a choppé l’édition jaune avec le smiley qui selon moi possède un côté très “symbolique”. Toute personne qui n’y connaît rien en production, mais qui est un peu familier à l’univers acid peut deviner à quoi sert ce synthé, bien plus facilement que si j’avais eu “une vraie TB-303” de Roland.
J’avais donc l’idée de faire une série photo avec le synthé, il ne restait plus qu’à trouver un lieu. J’avais visité ce spot d’urbex un mois auparavant, où j’avais fait une série photo avec un collègue en mode “post apocalyptique”, muni d’un déguisement de type masque à gaz et lunettes de soudure. Durant cette session j’avais pas mal pris les bâtiments en photo, mais assez peu de détails et de textures, chose que j’avais envie de faire pour cette série avec la TD-3. J’ai donc décidé d’y retourner, mais en faisant plus attention à l’heure de la journée pour avoir une lumière qui tape un peu moins. Pour une fois, j’ai pris un réel plaisir à photographier un objet plutôt qu’une personne. Je ne suis pas très doué pour la direction de modèle, placer moi-même le synthé où je le souhaitais et comme je le voulais m’a semblé bien plus aisé. Je pense que je recommencerai.
Peux-tu décrire un peu de ton matériel photo…
J’ai un Sony Alpha 7 première génération (« full frame mirrorless ») et un objectif Sony 50mm F/1.8. Rien de bien foufou, ça date un peu, mais ça fait le job surtout en basse lumière, comme c’est souvent le cas en urbex. J’ai travaillé toutes mes photos sous Lightroom, mais avec un ordi qui n’a pas la meilleure des dalles c’est sans doute pour ça que les couleurs ressortent autant saturées sur smartphone. Je ne l’ai pas fait sur cette série, mais il m’arrive parfois de passer sous Luminar 4 et Photoshop quand j’ai besoin de faire de grosse retouche.

Article : URBEX – Série photos de la TD-3 réalisée par un passionné d’exploration urbaine
Réalisation : Erwan
Visuel : Mosu
Photos : Mosu
Mouvances Libres