Mouvances Libres

Histoire de camions de pompiers.  Exploration urbaine et découverte : Cimetière des camions de pompiers oubliés.

J’attends…  j’attends encore…  j’attends toujours que l’alarme de la caserne retentisse une dernière fois. J’attends de reprendre du service…  qu’on ait enfin besoin de moi.  Après tout, je suis l’outil nécessaire et indispensable à tous les pompiers… Sans moi, pas d’intervention.

Je suis et on me nomme Fourgon d’incendie, camion grande échelle, ambulance ou encore véhicule de secours routier. Chaque fois mes équipiers sont formés avec professionnalisme à mes conditions de travail. Notre seul objectif est de venir en aide aux victimes et donner secours aux personnes.

Je me souviens de l’époque ou elle sonnait plusieurs fois par jour.  « Au feu, au feu… Vite à l’aide… Au secours ».  Chaque fois c’est la même chose, chaque fois le même  refrain. Des gens sont en détresse alors nous, ont intervient au plus vite pour les aider, les secourir voir les sauver.

On a des chevaux sous le capot et je vous dis que ça ne traîne pas… Toutes sirènes hurlantes et avec les gyrophares, en quelques minutes nous sommes sur place. Nous faisons chaque fois de notre mieux pour remettre les choses à leur place que la vie reprenne un court normal.

Quel plaisir d’exercer un tel métier… Qui voudrait arrêter ? Personne je pense. Mais peut être qu’à force de trop donner un jour on finisse par être fatigué, complètement usé par le temps et l’effort.

Et puis il y a la relève avec des équipements plus modernes parfois mieux adaptés. Alors je suis là, oublié par ceux que j’ai aidé, oublié de tous. Aujourd’hui, alors que la poussière me recouvre à petit feu, j’attends mon sauveur avant d’être complètement Delta Charlie Delta.

Ce texte est dédicacé à tous les sauveteurs qui portent l’uniforme du pompier : Les pompiers, les sapeurs pompiers volontaires et professionnels, les pompiers militaires, Les marins pompiers et les pompiers du ciel.

Article : Anciens camions de pompiers oubliés

Réalisation : Jean THOMAS

Photos : Jean THOMAS et CITI

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